Comment a-t-on inventé la luminothérapie ?

L’héliothérapie, c’est ainsi qu’on l’appelait dans la Grèce Antique en s’exposant à la lumiére du soleil, exposition à visée thérapeutique. Cette pratique était courante dans les médecines traditionnelles d’époque : les effets de la lumiére sur la santé parlaient d’eux-mêmes.

Danois Niels Finsen, médecin, reçut le prix Nobel en 1903 pour avoir démontré les bienfaits du soleil.Depuis cette découverte, la dermatologie n’a plus cessé d’explorer les effets de la lumière sur le corps.

Dans les années 50, une infirmière anglaise eut l’idée d’exposer à la lumière plein spectre les bébés atteints de la jaunisse du nourrissons.Depuis, on expose les nouveau-nés en question à une lumière bleue, aussi très efficace dans le cadre de traitements contre l’acné.

Dernièrement, la NASA à découvert par hasard que la lumière infrarouge stimule le renouvellement cellulaire et la production de collagène. C’est pourquoi on l’utilise pour ralentir le vieillissement de la peau, mais aussi pour atténuer la couperose et les cicatrices.

On peut donc s’attendre à de nouvelles découvertes, tout aussi enthousiasmantes que les précédentes dans les années à venir.

Comment agit ?

La luminothérapie, ou photothérapie, consiste à utiliser, souvent en complément d’autres formes de traitement,la lumière naturelle ou une lumière artificielle pour traiter divers problèmes aussi bien sur des symptômes physiques qu’émotionnels.

Les bienfaits de la lumière sur l’ et sur le moral sont connus de la communauté médicale depuis très longtemps. La lumière naturelle apporte des nutriments essentiels à l’équilibre de l’, et agit positivement sur le cerveau et les émotions.

D’une manière générale, ses effets physiologiques et psychiques aident les malades souffrant d’affections très diverses, allant de rougeurs cutanées à la dépression.

La luminothérapie contre la dépression saisonnière

Une de luminothérapie entraine le cerveau à fabriquer des neurotransmetteurs capables d’apaiser les sentiments de tristesse et l’apathie que ressentent les personnes touchées. Les caissons lumineux sont également utiles pour traiter la dépression saisonnière, parce qu’ils stimulent la production naturelle de mélatonine et de sérotonine.

L’idéal est de s’exposer une demi-heure le matin devant une lampe d’une puissance de 10 000 lux, ou une heure avec une puissance de 5000 lux. Les patients constatent une amélioration dès la première semaine d’utilisation.

Depuis quelques années, on a utilisé la luminothérapie pour traiter d’autres formes de dépression, avec succès. Les vitamines A et C participent à l’équilibre de l’organisme et stimulent la production de neurotransmetteurs qui influencent l’humeur.

C’est pourquoi une souffrant de dépression ressentira un relatif soulagement en s’exposant chaque jour un moment à la lumière du soleil. Les lampes de luminothérapie sont aussi capables d’atténuer les symptômes et les phobies liés à l’état dépressif, comme les crises de panique ou l’agoraphobie.

Les études menées sur le sujet demeurent néanmoins encore insuffisantes, mais laissent à penser que les résultats obtenus grâce à la luminothérapie sont similaires à ceux des médicaments antidépresseurs.

Des bienfaits multiples

La lumière naturelle aide à renforcer le système immunitaire. L’organisme est alors mieux équipé pour combattre les virus, et calmer les douleurs, comme celles causées par des affections cutanées telles que l’eczéma ou le psoriasis.

La luminothérapie est aussi utile pour traiter les insomnies, car la lumière naturelle favorise la sécrétion de substances qui régulent le cycle du sommeil. Même les diabétiques peuvent tirer profit de la luminothérapie : elle accroît le taux d’oxyde nitrique dans le sang, souvent insuffisant chez les personnes touchées par le diabète.
La lumière est dangereuse à cause des U.V : et la luminothérapie ?

Tout le monde peut décider de s’exposer plus souvent et plus longtemps à la lumière naturelle, mais l’avis d’un médecin peut s’avérer précieux pour éviter de trop s’exposer aux rayons ultra-violets, parfois dangereux.

La plupart des appareils de luminothérapie filtrent les UV, ou bien les professionnels qui utilisent la thérapie au laser ciblent uniquement la zone à traiter, dans les cas d’affections cutanées notamment. La prolifération des appareils domestiques pose le problème de leur utilisation trop intensive par les particuliers.

Heureusement, les contrôles et la politique qualité sont stricts du fait des normes européennes et nous échappons aux méfaits d’appareils clairement nocifs sur le long terme que l’on trouve sous d’autres contrées.

Reste que malgré ces dangers, on ne peut que recommander l’usage de la luminothérapie. Un usage au quotidien intelligent ou encadré par les médecins peut s’imposer pour de nombreuses pathologies mais aussi pour tout simplement améliorer votre santé au quotidien. La luminothérapie est à la mode mais franchement, ses bienfaits le justifient très largement… Vous savez ce qu’il vous reste à anticiper cet hiver !

Sources Internet :

WIKIPEDIA, L’encyclopédie libre, https://fr.wikipedia.org/wiki/Bilirubine

WIKIPEDIA, L’encyclopédie libre, https://fr.wikipedia.org/wiki/Couperose

malea.fr: comment-et-pourquoi-a-t-on-invente-la-luminotherapie/ ?

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